Le palais fut construit au milieu du XVIe siècle à l'initiative de la famille Furtado Mendonça, une famille locale dont les armoiries ornent encore le portail principal. L'édifice présente un profil Renaissance, notamment dans le dessin du portique principal et la belle arcade de la cour intérieure. À la fin du XIXe siècle, il servit de siège au lycée de Beja pendant 35 ans. Aujourd'hui, il abrite une résidence étudiante.

Les Portas de Moura furent reconstruites en 1867, date à laquelle elles furent consacrées à saint Jean-Baptiste. Au sommet de l'arche se trouve un passage orné d'un balcon caractéristique.

L'église de l'ancien couvent franciscain de Santa Clara, fondé au XVe siècle, témoigne des importants dégâts subis par la ville de Béja à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Seuls l'église, le cloître, la salle capitulaire et les pièces attenantes subsistent de cet ancien couvent. Le portail gothique de la façade est remarquable, et à l'intérieur, les boiseries dorées et les azulejos sont dignes d'intérêt. Le musée Reine Dona Leonor occupe aujourd'hui les locaux du couvent.

Selon la tradition, cet ermitage fut fondé par le roi Sanche Ier pour commémorer la prise de Béja aux Maures en 1162. La reconstruction ogivale, cependant, date du XVe siècle. Elle fait partie du groupe des constructions gothiques-mudéjares, typiques de la région de l'Alentejo, et se caractérise par son narthex, ses pinacles coniques et ses créneaux.

Construite probablement entre le Ier et le IVe siècle après J.-C., cette arche, soutenue par deux tours, est intégrée au château médiéval, hors de la citadelle. Également connue sous le nom de « porte d'Évora », elle permettait principalement d'accéder à la barbacane qui entoure le donjon.

Un village recelant des vestiges datant du Ier siècle après J.-C., présentant des traces de nombreuses divisions quadrangulaires de tailles variées disposées autour d'un atrium.

Située hors des remparts, à proximité de l'ancienne route reliant Beja à Mértola, elle fut fondée au XIIIe siècle. Elle subit de profondes transformations, principalement au XVIIIe siècle, qui lui confèrent son aspect actuel. La chapelle des Tombeaux, la citerne, les peintures de la salle capitulaire et le chœur supérieur méritent une attention particulière. Elle fait aujourd'hui partie du réseau Pousadas de Portugal.

Cet édifice du XVIe siècle a conservé sa structure de halle-église. L'église se distingue par ses dimensions imposantes, l'harmonie de son espace et l'influence de solutions formelles empruntées à des traités qui rappellent les créations élaborées de l'architecture simple du sud du pays. À l'intérieur, on peut notamment citer des autels proto-baroques et un ensemble de peintures d'André Reinoso. Les retables dorés et polychromes, les panneaux de faïence et les statues méritent également d'être mentionnés. Elle fut reconstruite en 1590 sur l'emplacement de l'ancienne église Santiago Maior.

Lieu d'un grand intérêt historique, situé sur l'une des principales places de la ville de Béja, il doit sa beauté unique à ses arcades manuélines. Ces galeries du XVIe siècle se caractérisent par une activité constante.

Dans l'ensemble du château, le donjon se distingue – culminant à près de 40 mètres – datant du règne du roi Dinis. Construit en marbre, il est percé d'une double fenêtre et entouré d'un balcon à mâchicoulis. Chef-d'œuvre d'architecture militaire, la tour de Beja revêt une grande valeur historique et monumentale. Des ouvrages défensifs d'origine romaine, seuls subsistent l'arche de la Porta da Vila (porte de la ville) et l'arche de la Porta de Évora (porte d'Évora). La Porta da Moura (porte des Maures) est le seul vestige de la fortification médiévale.