Situé à 488 mètres d'altitude, ce lieu est un site de culte depuis l'Antiquité. La chapelle Notre-Dame de Penha fut construite suite à la dévotion populaire et à l'apparition de la Vierge Marie à une bergère. À noter également : l'ermitage Saint-Saturnin et la demeure néo-romane de 1918.

L'édifice se compose de deux corps de bâtiment aux lignes sobres et harmonieuses, révélant déjà un goût néoclassique. En 1802, ces deux corps de bâtiment furent reliés par un grand arc de triomphe, commémorant la visite de Dom João IV. À l'intérieur, on remarque notamment une salle ornée de peintures murales de style Pillement et la salle des congrès, décorée de scènes maritimes et mythologiques. Transformé en hôtel, il a néanmoins conservé son architecture d'origine.

Cet édifice du XIXe siècle est surmonté de dômes bulbeux et présente des motifs néo-gothiques, mauresques et d'inspiration néo-gothique ornant ses frises, fenêtres et entrées. On remarque tout particulièrement le revêtement intérieur néo-mudéjar et la profusion de stucs finement travaillés. Le bâtiment est entouré d'élégants jardins romantiques.

Ce bâtiment est né du désir du roi Pedro V de transformer la Quinta de Queluz en palais. Sa construction débuta en 1747 sous la direction de Mateus Vicente de Oliveira, puis de J. B. Robillon, qui lui conféra son décor raffiné. À l'intérieur, la salle du trône, le salon de musique et la salle des ambassadeurs occupent une place de choix. Ses jardins sont ornés de statues, de lacs et de fontaines. Le grand canal est bordé de murs recouverts d'azulejos.

Également connu sous le nom de Palais de Sintra, cet impressionnant exemple palatial est le seul vestige des grands palais royaux du Moyen Âge. De plan complexe et irrégulier, il est le fruit de plusieurs campagnes de construction, les principales ayant eu lieu sous les règnes de Jean Ier, Manuel Ier et durant le premier tiers du XVIe siècle. Le Palais de Sintra est le projet artistique mudéjar le plus ambitieux du Portugal. Fréquenté par les monarques médiévaux, il abrite de nombreuses salles, parmi lesquelles les plus importantes sont la salle des archers, la salle des hôtes, la salle arabe, …

Ce domaine, ayant appartenu aux barons de Regaleira, fut construit au début du XXe siècle. Conçu par l'architecte et scénographe italien Luigi Manini, il fut édifié dans le style romantique. Ce lieu est considéré comme l'un des exemples les plus importants de l'architecture néo-romane au Portugal. Le domaine se présente comme une impressionnante combinaison de styles et de constructions (jardins, puits, tours, lacs, statues, grottes) où se dégage une atmosphère à la fois intime et théâtrale.

Ce château fut construit au XIIe siècle et subit par la suite plusieurs modifications, principalement sous le règne de Ferdinand II. Son aspect actuel date probablement de cette période. Du château maure d'origine, il subsiste la citerne, les créneaux et les tours carrées qui renforçaient les remparts. À l'intérieur de son enceinte se trouvent les ruines d'une chapelle romane.

Le Palais national de Pena fut construit sur les ruines d'un couvent de style manuélin et servit de résidence d'été aux monarques. Cet édifice allie harmonieusement des éléments néo-gothiques et néo-manuélins à des influences musulmanes et indiennes. Cette combinaison, associée à la végétation luxuriante du parc de Pena, accentue son aspect exotique et féerique. À l'intérieur, l'atmosphère d'une demeure royale est préservée.

Construit au milieu des falaises et de la végétation, ce couvent est également connu sous le nom de couvent de Santa Cruz da Serra ou de Cork. Construction simple et rustique, il fut fondé en 1560 par D. Álvaro de Castro, en accomplissement d'un vœu fait à son père, D. João de Castro. Tout y est miniature : les cellules, tapissées de liège, le réfectoire et la petite église avec son autel en marbre, dont la voûte a été taillée dans la roche. On pense qu'il fut abandonné en 1834, suite à la suppression des ordres religieux décrétée par le …

Une église à nef unique du XVIe siècle, dotée d'un portique latéral maniériste et d'une magnifique coupole surmontée d'une statue de saint Michel Archange. Dans le chœur, en forme de croix grecque, se dresse un retable baroque, doré et peint, orné de colonnes doubles et d'archivoltes torsadées. À l'intérieur, on remarque également les peintures, les carreaux et les statues.