Les vestiges archéologiques, qui forment un ensemble complexe de structures, témoignent d'une multitude d'occupations allant du Néolithique au Moyen Âge. On peut y observer les vestiges bien conservés d'un temple paléochrétien, des tombes contenant des ossements de différentes époques, une grande stèle anthropomorphe et un menhir imposant. La présence d'un manoir et de thermes atteste de l'importance de ce domaine romain.

Le musée de la Casa Grande présente des collections d'archéologie (du Paléolithique à l'époque moderne, avec un accent particulier sur la période romaine), d'ethnographie régionale (outils et instruments agricoles liés à l'agriculture et objets relatifs à la fabrication du pain, au pastoralisme, à la production de vin, d'huile d'olive et d'amandes) et d'histoire locale, à travers une collection de documents et d'objets relatifs à l'histoire de l'ancien siège municipal. Il abrite également une section de la Casa do Moutinho.

Le musée du site d'Ervamoira, inauguré en 1997, se situe sur le domaine d'Ervamoira, au cœur du Parc archéologique de la vallée du Côa. Une visite du musée d'Ervamoira vous fera découvrir les différents aspects liés à l'histoire du site et à la viticulture du Douro : patrimoine naturel, patrimoine archéologique romain et médiéval, patrimoine ethnographique, histoire de la Casa Ramos Pinto, des domaines et de la viticulture du Haut-Douro. Les visites du domaine et du musée d'Ervamoira se font sur rendez-vous et sont accompagnées d'un guide.

Le musée de Côa est un espace culturel conçu pour promouvoir le patrimoine historique et culturel du parc archéologique de la vallée de Côa. Le bâtiment s'intègre harmonieusement au paysage et se déploie sur quatre étages comprenant un auditorium, des services éducatifs, des bureaux administratifs, une boutique et des salles d'exposition.

Construite au XVIIIe siècle, cette maison est considérée comme l'un des plus beaux exemples d'architecture civile baroque. Bâtie en granit, elle présente un décor rococo concentré dans les fenêtres et la porte d'entrée. Cette construction témoigne d'éléments de l'architecture baroque du Douro, sous l'influence de Nicolau Nasoni. Au début du XIXe siècle, des troupes napoléoniennes y furent stationnées, incendiant le bâtiment en 1810 avant de se retirer. À partir de 1895, elle fit l'objet d'une restauration partielle, entreprise par le 3e vicomte de Banho.

Ce château possédait l'une des meilleures murailles défensives. Aujourd'hui, il ne reste que quelques portes, des sections de muraille et des tours dominant la colline. Plusieurs tombes anthropomorphes sont également conservées près de la porte est. Son plan était irrégulier, presque sans créneaux, et comprenait trois portes (la porte ouest, la porte de l'arche et la porte Saint-Pierre), un donjon et quatre autres tours.

Probablement bâti sur les vestiges d'un oppidum lusitanien, ce château se dresse sur une colline. Il conserve des portions de muraille, des portes, une petite tour et une citerne à plan régulier. On peut encore observer le périmètre de l'enceinte qui entourait les cours intérieures et le donjon. De loin, il évoque une couronne royale plantée sur un monticule de terre.

L'église se compose de trois nefs, d'un chœur, d'une sacristie et d'archives. Sa façade présente un portique en arc brisé orné de motifs manuélins (encadré de deux blasons nationaux), de sphères armillaires, d'une fleur de lys et d'une croix du Christ. Elle est surmontée d'un clocher percé de trois fenêtres et orné de quatre bustes Renaissance. À l'intérieur, on remarque notamment les autels baroques, le plafond à caissons du chœur, les statues et l'inclinaison des colonnes.

Bâtiment du XVIIIe siècle à plan longitudinal, composé de deux volumes de deux et trois étages. Au milieu du XXe siècle, un nouveau bâtiment y fut ajouté pour servir d'hôpital et de foyer à des institutions caritatives, fonctions qu'elles occupèrent jusqu'en 2000. Il abrite aujourd'hui la Pousada Castelo de Óbidos.

Une fontaine dont le mur du fond date du XVIIIe siècle ; elle se compose d’un unique panneau incurvé surmonté des armoiries royales en fronton. Elle fut commandée par la reine Marie Ire, à l’emplacement d’un ancien puits public arabe.