Certains jours, il est possible de monter au belvédère de la tour Lidador, où se trouvent les services de la mairie, et de profiter d'une vue imprenable sur Maia et toute la zone métropolitaine de Porto. Inaugurée en 2001 et culminant à 92 mètres, cette tour est le 5e plus haut bâtiment du pays et le plus haut en dehors de Lisbonne. Visible depuis chacune de ses 10 paroisses, elle est un emblème de la municipalité et son image de marque la plus reconnaissable. La participation à la visite guidée est gratuite, mais l'inscription préalable est obligatoire.

L'ancien domaine de villégiature des évêques de Porto comprend une magnifique demeure du XVIIIe siècle, d'un style baroque pur et fortement influencée par l'école de Nicolau Nasoni – on pense que les statues et certains éléments architecturaux pourraient même être de sa main. On y trouve les superbes « Jardins de Maia », des fontaines, des chapelles et une piscine. À l'intérieur, la chapelle, avec son retable doré du XVIIe siècle, mérite une mention particulière.

Ce bâtiment du XVIIIe siècle, qui servit jadis d'école primaire et d'hôtel de ville de Maia, abrite aujourd'hui le Musée d'histoire et d'ethnologie du Pays de Maia. Il comprend deux étages et de vastes salles d'exposition. Les collections ethnographiques et historiques permanentes s'attachent à illustrer, à travers les objets exposés, les aspects les plus marquants de la vie rurale et du quotidien local.

Fondé en 1876, le musée est installé dans l'ancien couvent de Santo André et abrite une section d'histoire naturelle, commencée au XIXe siècle, qui présente des spécimens de la faune et de la flore des Açores. Vous pourrez y admirer des collections de peintures, de sculptures, d'art sacré, de carreaux et d'orfèvrerie qui composent la section d'art, la section d'ethnographie régionale, et même une collection de jouets.

Ce bâtiment du XIXe siècle abrite actuellement la résidence officielle du président régional des Açores. À l'intérieur, on peut admirer du mobilier des XVIIIe et XIXe siècles ainsi qu'une collection de carreaux provenant d'anciennes églises de l'île.

Ces portes constituent l'entrée principale de Ponta Delgada et sont le véritable emblème de la ville. Leurs trois arches imposantes, construites au XVIIIe siècle, ouvrent aux touristes sur tout ce que Ponta Delgada a à offrir. À côté des portes de la ville se dressent la statue de Gonçalo Velho Cabral et les anciens bâtiments de la place qui portent le nom du navigateur.

Ce fort, construit au XVIe siècle, a été modifié et agrandi au XIXe siècle. Doté d'une base polygonale, il a été conçu par l'Italien Tomaso Benedetti et comporte quatre bastions aux angles.

Cette chapelle, adossée aux remparts du château de Feira, fut construite en 1656 sur ordre de la comtesse de Feira, Joana Forjaz Pereira de Meneses e Silva. Édifice de style savant, à plan hexagonal, elle témoigne de l'influence des importantes chapelles à plan centré de la région. À l'intérieur, le sol est agencé en rayons depuis le centre, et cinq murs sont ornés de retables dorés. La maison de l'aumônier est attenante à la chapelle.

Dans cet espace, installé dans une ancienne sucrerie fondée en 1822, vous découvrirez l'histoire de l'industrie papetière. Les collections couvrent l'ensemble de la commune de Santa Maria da Feira, où cette industrie est un moteur essentiel de l'économie depuis 1708. Outre des objets et des machines, l'exposition de filigranes met en lumière les différents types de filigranes créés par les papetiers de la région de Santa Maria. Parmi la vaste collection documentaire, on remarque notamment la collection de papiers de différentes qualités, ainsi que des papiers filigranés des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, représentatifs de l'histoire du papier au Portugal. …

Bénéficiant d'un excellent état de conservation, le Castro de Romariz est un site fortifié datant du Ve siècle avant J.-C., avec des traces d'occupation remontant jusqu'au Ier siècle après J.-C., et considéré comme l'un des sites archéologiques les plus importants de la région d'Entre Douro e Vouga. Il fut mis au jour au milieu du XIXe siècle avec la découverte d'un trésor monétaire : le trésor de Romariz. Après une longue période d'abandon, une nouvelle phase de fouilles archéologiques systématiques a débuté en 1980, portant sur les origines et l'évolution de l'oppidum et permettant d'identifier les différentes phases d'occupation protohistorique …