Château situé dans une zone frontalière, théâtre de nombreuses campagnes militaires. La construction de la muraille, renforcée par des tours semi-cylindriques, résultait d'un accord entre les habitants d'Alegrete et le roi Dinis : les habitants construiraient la muraille, et le monarque accorderait la charte. Outre le repeuplement du village, Dinis construisit le donjon et, en 1319, poursuivit les travaux entrepris par son père, Dom Afonso III. L'ancienne horloge de la ville se dressait à la porte principale de l'ancienne enceinte.

Le château, tel que nous le connaissons aujourd'hui, est une rénovation moderne de fortifications qui, selon les études archéologiques, remontent à la culture castriste. De sa conception originale, il ne reste que le mur quadrangulaire, protégé aux angles par des tourelles. Sous le règne du Roi João III, il fut transformé en une résidence ensoleillée et crénelée.

Construit au XVIe siècle et reconstruit au XVIIe siècle, ce château quadrangulaire ne conserve que les murs d'origine et les tourelles basses. Il est orné d'un portail en pierre sculptée formant un fronton avec deux flèches et une couronne. La cour est agrémentée d'une citerne centrale sans eau, de deux canons abandonnés et de bâtiments tout autour.

Dans l'ensemble du château, le donjon se distingue – culminant à près de 40 mètres – datant du règne du roi Dinis. Construit en marbre, il est percé d'une double fenêtre et entouré d'un balcon à mâchicoulis. Chef-d'œuvre d'architecture militaire, la tour de Beja revêt une grande valeur historique et monumentale. Des ouvrages défensifs d'origine romaine, seuls subsistent l'arche de la Porta da Vila (porte de la ville) et l'arche de la Porta de Évora (porte d'Évora). La Porta da Moura (porte des Maures) est le seul vestige de la fortification médiévale.

Situé sur une hauteur d'environ 70 mètres, à l'ouest du monastère, le château d'Alcobaça fut commandé par le roi Afonso Henriques en 1147, sur les ruines présumées d'une fortification du VIe siècle. Détruit à plusieurs reprises durant la Reconquista, il fut reconstruit par le roi Sanche afin d'abriter les moines et la population d'Alcobaça en cas d'attaque. Après avoir subi plusieurs séismes, il servit finalement de prison sous le règne de Philippes.

Le château de Silves est le plus grand de l'Algarve et l'un des plus remarquables ouvrages d'architecture militaire légués par les Arabes. Il se composait de plusieurs éléments : la citadelle, les remparts d'Almedina, de Curaçao, d'Arrabalde et de plusieurs douves. Les remparts forment un polygone irrégulier, composé de onze tours rectangulaires. La citadelle est la zone la plus importante, où l'on peut admirer deux citernes d'époque et le puits, appelé la Cisterna maure. Des fouilles archéologiques ont mis au jour une habitation musulmane, le « Palácio das Varandas », résidence du seigneur de la ville. Le mélange d'argile, de …

Château d'architecture romane et gothique, doté de tours quadrangulaires. Le donjon se dresse sur la pente la plus abrupte. Des portes médiévales, seule la porte de la Miséricorde, dominant le fleuve Guadiana, subsiste. L'ancienne citadelle, ainsi que d'importants pans de la muraille qui entourait la ville, subsistent. Les fouilles archéologiques menées dans la citadelle du château ont mis au jour un quartier maure des XIIe et XIIIe siècles et plusieurs structures romaines du IVe siècle. Les céramiques arabes découvertes sont exposées au musée de Mértola.

Ce château fut construit sur un ancien fort lusitanien fortifié par les Romains. Parmi les éléments remarquables du château d'origine figurent la citadelle avec son donjon, la citerne voûtée et les deux portes – la Porta dos Fogos et la Porta do Sol, qui définissent la structure des remparts de la vieille ville. La citerne est située près d'une section des remparts. Aux XVIe et XVIIe siècles, la tour servait d'hôtel de ville. À noter, dans la Porta do Sol, une fenêtre du XVIIIe siècle datée de 1642.

Un château pentagonal dont le mur d'enceinte est renforcé par des contreforts à tourelles. L'enceinte fortifiée de l'ancienne citadelle s'élève autour d'un donjon de marbre blanc de 27 mètres de haut. Au-delà de la muraille médiévale, la ville possède une vaste étendue de fortifications datant de la guerre de Restauration, avec des tours crénelées et deux portes en plein cintre. Près de l'une d'elles se trouve une tour rectangulaire de style romano-gothique percée de plusieurs fenêtres. Le palais royal, restauré par le roi Jean V, se trouve aux abords du château.

Le château se dresse au sommet d'une colline escarpée, à l'extrémité ouest du massif de l'Ossa. La fortification d'origine comprend encore le mur et les portes datant du règne du roi Dinis. À l'intérieur des remparts, le point culminant est le Paço de Homnagem (Palais de l'Hommage), qui, avec le donjon, forme un vaste quadrilatère régulier. Sa conception s'inspire des palais de la Renaissance italienne.